· 

Tours vs Florence

Même si on n'a pas pu explorer la culture de tous les jours, quatre jours est assez de temps pour que quelques différences nous sautent aux yeux. On va citer les différences qui nous semblent apparentes entre Tours et Florence, vu que généraliser l'Italie serait une erreur à ne surtout pas faire.

En ce qui concerne la circulation, la réputation des Italiens est tout a fait correcte. Que ce soit dans le bus qui passe à une telle vitesse à côté de l'arrêt qu'il s'arrête en panique parce qu'il y avait des gens qui devaient descendre ou dans le taxi, le chauffeur duquel était au téléphone. Les arrêts de bus sont quand même très dangereux: pour rentrer à la Villa Finaly où nous dormions, il fallait marcher sur la route où les voitures passaient à au moins 60km/h ou sinon sur un passage de 20cm de largeur. De surcroît, que ce soit les arrêts en ville ou celle de la Villa Finaly, ils ne sont pas très voyants; et au contraire de Tours il n'y a pas de bancs ni de cabine. Peut-être qu'il pleut moins à Florence donc les italiens ne nécessitent pas une protection contre la météo mais le manque de clarté sur la localisation de l'arrêt de bus appelle à la confusion. Surprenant aussi est le peu de feux pour les voitures...  mais le nombre de feux pour piétons. Le système de bus de Florence est peu compréhensible, tout comme le site de l'entreprise des bus, sur lequel il faut vraiment noter des arrêts sur la même ligne parce qu'il ne calcule pas les correspondances.

La nourriture est bien sûr différente, on pouvait le savoir d'avance. Ce qui nous a étonné est le pain qui, que ce soit dans le RU ou dans un restaurant à part, semble contenir que très peu de sel. L'eau est très chère (jusqu'à 2,60€ pour 1/2L) donc la plupart des magasins qui la vendent à moins font beaucoup de publicité.

On a trouvé que très peu de distributeurs de billets de banque, et au final que très peu de banques tout court. Problématique vu que de nombreux endroits où nous sommes allés n'acceptent pas la carte bancaire!

On a été agréablement surpris par la politesse des italiens envers les handicapés, mais en même temps cela est en contradiction avec leur manière de faire et de parler aux autres.

Comme en France que très peu de personnes ne parlent réellement anglais mais avec un peu d'espagnol et de langage des signes on arrive à se faire comprendre.

Au contraire de la France, dans les restaurants, le service peut ne pas être inclus et pourrait donc finir par coûter 12% de la note ou 2,5€ par personne, chaque restaurant décide.

Voici les différences que nous avons remarqués, bien sûr qu'on ne les a pas vues toutes, mais ça donne une impression de notre vue sur la ville.